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Gracieux entre tous, le papillon a toujours su émerveiller les hommes. Qui n’a jamais observé, un après-midi d’été, voler un papillon de fleur en fleur ?
Ou bien éteint la lumière, le soir venu, pour empêcher un papillon de nuit de se brûler les ailes ?
Du papillon blanc au papillon noir en passant par toutes les couleurs, ce splendide insecte nous fait admirer ses ailes chatoyantes depuis l'aube de l'humanité.
Les papillons sont apparus avec les premières plantes à fleurs il y a 150 à 200 millions d’années. Comme les sauterelles et les coccinelles, ils descendent des Mécoptères, ou mouche-scorpion, qui volaient dans les forets de fougères préhistoriques.
Ils existent de nombreuses espèces de papillon diverses et variées, du papillon citron, au papillon flambeau en passant par le papillon sememosia, venez partager l'univers passionnant de cet insecte de l'ordre des lépidoptères. Découvrez la morphologie du papillon, son histoire et laissez vous porter par la romance d'une vie de papillon...
Le papillon est un insecte de l’ordre des Lépidoptères, du grec « lepis » (écaille) et de « pteron » (aile). Cet ordre regroupe 127 familles et environ 165 000 espèces répertoriées qui malgré une grande variété de formes et de couleurs, présentent une même structure. Leur corps, protégé par une carapace articulée, comporte une tête, un thorax et un abdomen.
Les deux paires d’ailes membraneuses, rattachées au thorax, sont complétées par trois paires de pattes servant essentiellement de train d’atterrissage. Les témoignages les plus anciens, découverts dans de l'ambre du Liban, datent de 100 millions d'années.
Commes les sauterelles et les coccinelles, les papillons descendent des Mécoptères, ou mouches-scorpions, qui volaient dans les forêts de fougères préhistoriques. Les deux paires d’ailes membraneuses, rattachées au thorax, sont complétées par trois paires de pattes servant essentiellement de train d’atterrissage.
C’est sur la tête que se trouvent les principaux organes sensoriels du papillon. En vol, les papillons se guident surtout à la vue et à l’odorat. Leurs deux yeux composés sont sensibles aux couleurs des fleurs et aux mouvements de leurs prédateurs. Les deux antennes qui peuvent être articulées, captent également le parfum des fleurs et l’odeur des femelles.
Les papillons de jour ont de longues antennes fines terminées en massue.Leurs ailes, très grandes proportionnellement au corps, sont souvent de couleurs chatoyantes et jointes verticalement sur le dos au repos. La plupart du temps, le corps est mince.
Le Sphinx Colibri est un lépidoptère (donc un papillon)
Les papillons de nuit ont des antennes en forme de plume.Leurs ailes, dont les colorations sont généralement moins vives que celles des papillons de jour, sont repliées horizontalement et vers l’arrière au repos. Elles ne se touchent jamais. Enfin, leur corps est le plus souvent plus court et plus trapu que celui des papillons de jour.
Espérance de vie du papillon
La durée de vie des papillons est très variable. Elle est de quelques semaines, voire même de quelques jours pour certaines espèces. C'est le cas du Bombyx du mûrier (bombyx mori), qui vit très peu de temps, si peu de temps qu'il ne se nourrit même pas lorsqu'il est adulte.
En revanche, d'autres espèces vivent beaucoup plus longtemps, en particulier celles qui hibernent en forme adulte. Quelle que soit leur durée de vie, ces insectes doivent traverser quatre phases successives, dont deux sont actives et deux sont passives.
La vie éphémère du papillon
Tout d'abord, il y a le stade œuf, qui dure entre 3 et 8 jours. C'est une période passive durant laquelle sont formées les chenilles. Les femelles pondent les œufs par plusieurs centaines, au printemps ou en été.
La deuxième phase, qui est la chenille, est active et est la plus longue du cycle ( si il n'y a pas d'hibernation ). C'est lors de cette période que l'on peut observer le plus gros changement de taille, étant donné qu'on passe d'un oeuf d'à peu près 1 mm à une chenille qui atteint facilement 4 cm. Pour parvenir à cette croissance exceptionnelle, les chenilles doivent consommer des quantités considérables d'aliments. Cette extraordinaire croissance les oblige à effectuer plusieurs mues. Leur dernier rôle est de trouver un endroit sûr pour la nymphose.
La phase suivante est la chrysalide. ce stade est absent du développement chez de nombreux insectes ; dans ce cas, l'insecte en phase correspondant à la chenille est presque identique à l'adulte, mais en miniature. Durant cette phase, qui est passive, a lieu une totale transformation à l'intérieur de l'insecte. Des cellules, qui forment une substance jaunâtre sont chargées de la réorganisation de l'anatomie de l'animal, du stade de chenille à celui de papillon. Ce processus est très complexe et est encore méconnu de l'homme. Ces chrysalides ont des formes et des couleurs diverses, et sont le plus souvent adaptées au camouflage. Celui-ci est très important car beaucoup d'espèces hibernent à ce stade de leur évolution.
Après la sortie de la chrysalide débute la 4ème et dernière phase : l'insecte parfait. La vie d'insecte ailé peut alors commencer. Lorsqu'il ne sont pas au repos, les papillons volent à la recherche de nourriture.
Certaines espèces effectuent des migrations de plusieurs milliers de km. Leur vie adulte dure normalement quelques semaines. Durant cette période, leur principal but est de trouver un partenaire pour s'accoupler, et assurer ainsi la régénération de l'espèce. Ils passent le reste de leur temps à défendre leur territoire et à fuir d'éventuels prédateurs.
Nutrition de la chenille
C'est lors de cette phase que les papillons se nourrissent le plus et consomment la majorité qui est absorbée au cours de leur vie. Elles sont pourvues de puissantes mandibules qui déchiquettent la nourriture et facilitent la digestion. Les plantes nourricières de la chenille dépendent de l'espèce. Il s'agit le plus souvent de feuilles de plantes basses, mais elles peuvent aussi se nourrir de bois, et parfois même d'insectes, notamment d'autres chenilles.
Lors des années qui leur sont le plus favorable, elles peuvent être en grand nombre et les dommages qu'elles peuvent causer aux cultures expliquent qu'elles ne soient pas toujours très appréciées de l'homme. Les chenilles de piéride du choux sont le cauchemar des jardiniers : une colonie de ces chenilles peut dévorer un choux en quelques jours, ne laissant derrière elle que les feuilles trop dures. Les grandes quantités d'aliments qu'elles dévorent leur permettent une croissance rapide, mais les oblige à muer plusieurs fois.
Quelques jours avant chaque mue, les chenilles cessent de manger et s'apprête à perdre la peau qui est trop étroite.
Nutrition du papillon
Il est essentiel à la plupart des papillons de se nourrir, pour absorber les protéines qui leur fournissent l'énergie nécessaire pour voler. Ils puisent donc cette énergie dans le nectar des fleurs le plus souvent, car c'est un aliment très riche en sucre. Mais il arrive qu'ils boivent la sève de certaines fleurs ou d'arbres, qui contient aussi du sucre.
Les fleurs qui offrent leur nourriture aux papillons sont très variées. Les plus sollicitées sont celles de couleurs vives, qui sont plus facilement repérées. Les papillons repèrent les fleurs grâce à leurs couleurs, mais aussi grâce à la lumière ultraviolette qu'elle émettent. Les prairies fleuries sont le lieu privilégié des papillons, offrant de très grandes quantités de nectar.
Ils y volent de fleur en fleur, faisant le plein d'énergie. Les mâles des Lépidoptères doivent absorber d'autres substances pour pouvoir se reproduire : ne pouvant produire les phéromones sans apports extérieurs, ils doivent d'abord prélever des sels minéraux dans leur environnement. Ils puisent ces sels dans les flaques asséchées et dans les excréments d'autres animaux.
La migration du papillon
Certaines espèces de papillons effectuent annuellement des migrations. Cependant, il est rare que les individus ayant migré entreprennent le voyage retour. Par ce moyen, ils peuvent coloniser chaque année en été, des régions dans lesquelles ils ne peuvent survivre l'hiver, en raison du climat trop froid.
Tous les individus d'une même espèce ne migrent pas, et il semblerait que ce soit ceux qui ne migrent pas qui assureraient la régénération de l'espèce.
En effet, les autres ne se reproduisent pas avant de migrer et les éventuels œufs pondus à l'arrivée ne peuvent donner des adultes, ou dans tous les cas, meurent avant l'année suivante.
Quelques rares espèces peuvent revenir de leur migration. C'est le cas de l'extraordinaire Monarque, qui voyage du Canada jusqu'au Mexique en automne, puis revient au Canada au printemps, après hibernation. La Belle-dame, quant à elle, colonise l'Europe chaque été, à défaut de pouvoir y passer toute l'année.
L'hibernation des papillons
Comme tous les animaux, les Lépidoptères doivent survivre a l'hiver, quelle que soit la forme dans laquelle ils le font. Ils peuvent hiberner en œuf, en chenille, en chrysalide ou en adulte ; cela dépend des espèces.
Pour résister aux températures qui peuvent être très basses, ils utilisent le plus souvent des liquides qu'ils contiennent dans leur corps et qui les empêche de geler, par exemple du glycérol.
Pour se protéger au mieux lors de cette période, ils se réfugient dans des murs, des greniers ou des cavités pour s'abriter des pluies et des tempêtes hivernales.
Les températures
Comprises entre 20 et 30°Celsius, le développement est idéal. Toutefois lors du stade larvaire, les températures peuvent descendre aux alentours de 15°C. Plantes nourricières des chenilles :
La plupart du temps, le troène est préféré car en hiver les feuilles ne sont pas tombées ce qui permet de maintenir votre élevage toute l’année aux différents stades.
D’autres plantes peuvent être utilisée telles que le lilas, le ricin, le laurier-palme ou encore l’ailante.
L’humidité
Excessive, elle risque de rendre les chenilles fragiles et surtout de développer des moisissures néfastes à l’élevage. En général, l’humidité dégagée par les branches sera suffisante, il n’est donc pas nécessaire de pulvériser ou d’arroser pendant le stade larvaire.
En revanche, les cocons doivent être pulvérisés une à deux fois par jour dans le but de garder l’enveloppe suffisamment souple pour permettre au papillon de s’en extirper sans dommages. Cette humidité doit être suffisante pour empêcher que les feuilles fanent trop rapidement, pour cela la régulation des ouvertures de votre cage d’élevage est impérative. Vous trouverez plus loin des plans et explication sur leur conception.
La lumière
L’Europe offre toute la lumière nécessaire à un bon élevage. Dans le cas où votre cage se trouverait à l’intérieur dans une zone sombre, utilisez un tube fluorescent de "lumière naturelle" que vous trouverez chez les aquariophiles.
Les œufs
Récoltez les œufs à l’aide d’un pinceau fin (taille 2) et déposez les sur du papier essuie-tout. Sans mettre d’eau, le morceau de papier essuie-tout est placé dans une petite boite, de préférence transparente, que l’on refermera à l’aide du couvercle.
Une semaine après la ponte des œufs, commencez à les surveiller. Un à deux jours avant d’éclore, ils deviendront grisâtre. Dés ce changement, des petites feuilles de troènes sont placées dans la boîte.
Éclosion
Étant sorties de l’œuf, les chenilles mangent l’enveloppe afin de prendre des forces puis se déplacent vers les feuilles. Elles mangent les feuilles par le pourtour.
Les chenilles
Placez de petites branches de troène dans une boîte sans les tassées. On évitera les boîtes dont les coins présentent des angles difficiles à nettoyer, des coins arrondis sont donc préférables.
Les feuilles sur lesquelles les chenilles se trouvent sont placées dans la nouvelle boîte, plus grande.
Les chenilles passeront d’elles même sur les branches fraîches et se regroupent pour manger.
Ces branchettes doivent être changées dés qu’il n’y a plus beaucoup de feuilles ou tous les deux jours.
Pour cela, utilisez une autre boîte dans laquelle de nouvelles branchettes sont déposées.
Les chenilles seront transférées une à une à l’aide d’un pinceau. Cette méthode permet d’éviter le transfert de bactéries nuisibles d’une boîte vers l’autre.
Afin d’éviter toute épidémie, une cinquantaine de chenilles par boîte est préférable.
Les grandes chenilles
D’une taille de plus de 3 cm, les boîtes ne sont plus suffisantes. Des branches de troënes touffues et plus nombreuses sont mises dans un pot d’eau (comme un bouquet de fleurs) dont l’ouverture est fermée par du coton afin d’éviter que les chenilles ne se noient.
Ce bouquet est donc placé dans une cage verticale. Les chenilles sont déposées toujours à l’aide du pinceau sur les branchages qui sont verticaux cette fois. Devenues grandes, elles ne cherchent plus à rester groupées mais acceptent la vie en communauté.
Les cocons
En fin de stade 5, les chenilles vident leur intestin qui évacue des déjections liquides. Faites attention de ne pas confondre une chenille malade avec une chenille se préparant à la chrysalide.
Les chenilles sont agitées et cherche le lieu de leur mutation. Elles se fixent sur une branche et tissent leur cocons de soie autours d’elles. La récolte des cocons ne pourra se faire qu’après qu’ils aient durcis et que la chenille soit devenus chrysalide, il faut compter 8 jours. Les cocons récoltés délicatement sont placés dans une cage ou de préférence une volière.
La volière est tapissée de feuilles d’essuie-tout et de grillage fin type moustiquaire permettant aux papillons de se hisser afin d’étendre leurs ailes. Au sortir du cocon, les ailes sont froissées et recroquevillées, il faudra quelques heures au papillon pour qu’il puisse déployer et sécher ses ailes. Dépourvus de trompe et de tube digestif, le papillon ne peut ni s’alimenter ni boire. La femelle sort du cocon, l’abdomen empli d’œufs. Les mâles sont plus petits et ont des antennes plus grandes que les femelles. La femelle a une durée de vie plus importante de 12 jours contre 6 à 8 pour le mâle.
L’accouplement.
Les antennes du mâle servent à détecter les phéromones émis par la femelle. L’accouplement est rapide. Ces papillons volent très peu et préfèrent se déplacer avec les pattes, la plupart du temps, ils ne voleront que pour rejoindre la femelle. Le mâle ayant détecté la femelle, l’accouplement se fera de nuit et se poursuivra toute la journée durant.
L’extrémité des deux abdomens semble collé. Le mâle a la capacité de féconder plusieurs femelles avant de mourir. La femelle pond des œufs blanc/jaunes durant 4 à 5 nuits et commence dès la nuit suivant de l’accouplement. Au nombre de 300 à 400, ils sont éparpillés sur les feuilles de troènes et les parois de la volière.
Trouver "papillon et insecte"sur Coodoeil
Source papillonpassion.fr 2008
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