Origine et histoire d'une famille, les Ganier de Wisches, c' est au 18e siècle que Wisches devient le berceau de la famille GANIER. En effet, sur plusieurs actes on retrouve la trace de la majorité des enfants de Nicolas Ganier (1713-1773) né à Rothau. LE PATRONYME GANIER
Avant 1738, on peut noter diverses transcriptions du patronyme: GASNIER, GAGNIER, GAGNIERE, GAGNER, GANNIER qui pourraient signifier «de gagnerie (lieu où vont paître les troupeaux, le gibier)...dictionnaire des noms de Famille de Philipe Lagneau, ou plus simplement Gagnier (Guaignier,1160 «procurer de la nourriture, du butin…»)...petit Robert.
Ce patronyme est présent également, dès le 17 ème siècle, à Bisqueley (54).
NOS ANCETRES
Ces résultats sont le fruit des recherches effectuées par les familles Alain Ganier et Michel Ganier, confirmés assez sûrs par un généalogiste.
Les aïeuls de Nicolas GANIER ( Baptisé le 18.01.1652 à Rothau, décédé le 28.12.1725) pourraient être:
Isaac GAIGIER ou GUAINGIER né vers 1610 à Rothau, bourgeois
Michel Jehan GANNIER ou GAGNIER décédé le 19.07.1663 à Natzviller,
protestant converti au catholicisme 1655.
Jean Michel (Jehan) GANNIER ou GAGNIER né le 27.05.1652 à Neuviller.
Nicolas Ganier a eu un fils qu' il prénomma également Nicolas, né le 10.02.1713 à Rote (Rothau), marié le 15.04.1738 avec Marie Sarah DROUOT dit LAMARCHE.
… et c' est véritablement là que commence l' histoire de la famille GANIER. histoire d'un village: Wisches dans la vallée de la Bruche, Wisches est un gros village francophone de la vallée de la Bruche à près de cinquante kilomètres de Strasbourg.
Jusque dans les années soixante on y parlait encore le patois, le «welsch» comme disent les Alsaciens, nous lui préférons le terme de " patois roman". Ce patois est présenté sous forme de glossaire.
Les hommes célèbres du village, Henry GANIER-TANCONVILLE est né en 1845 à Lunéville. Après son baccalauréat il désira embrasser la carrière des armes. Certainement parce que ses trois grands oncles et son grand père furent officiers sous l' empire. Mais la volonté paternelle le dirigea vers l' étude du droit et des lettres.
En 1870 la guerre éclata, elle devait lui fournir l' occasion tant désirée de prendre les armes. Il s' engagea comme lieutenant au deuxième bataillon des Mobiles du Haut-Rhin. ( Voir l' illustration ci-contre faite par Frédéric Reygamey, et qui représente Henry de Tanconville en 1870 ).
Au lendemain de la guerre, sa famille finit par se retirer en 1872 à TANCONVILLE ( Meurthe et Moselle ), dans une propriété de la famille Ganier. Il utilisera la plupart du temps le nom de ce village comme pseudonyme, pour signer son travail d' auteur et d' artiste peintre... En 1877, les liens du mariage l' unirent à Thérèse Arnold qu'il eu la douleur de perdre en 1892, et dont il eu deux fils Frantz et André.
Il est nommé ensuite juge d' instruction à Nancy et termine sa carrière de magistrat en 1893.
Depuis longtemps, l' amour de sa terre natale, la nostalgie de son vieux Strasbourg le harcelaient sans cesse. Il finit par céder et s' établit de 1894 à 1914 comme artiste peintre aux portes de Strasbourg.
François-Joseph DROUOT dit LAMARCHE, général français né à Wisches (Vosges) le 14 Juillet 1733, mort à Sarrebourg le 18 Mai 1814. Lieutenant des hussards; Colonel en 1789; Général de Brigade en 1792. Après la défection de Dumouriez, il prit le commandement de l'armée des Ardennes, auquel on joignit celui du Nord après la mort de Dampierre. Relevé de ses fonctions, il fut remplacé par Custine. Rappelé par le Premier Consul, Napoléon Bonaparte; il fut anobli, par ce dernier.
Des Wischois exceptionnels, des maquisards, des résistants..
Évolution du village de 1900 à nos jours, des anecdotes sur les habitants…Pages ouvertes aux productions écrites ou artistiques de personnes originaires du village.