Tout sur Philippe Thill
usqu’à la maladie qui l’a emporté Philippe Thill n’a jamais voulu vendre ses œuvres intimes.
Dans son atelier du Domaine de la Forêt, elles lui donnaient vie jour après jour.
Entouré de leurs présences sur les murs et les stèles, elles étaient sa seconde peau, celle, si vulnérable et si tendre, qui avait besoin de protection et qui le protégeait. Ses créations inscrivaient l’affleurement de la vie arrachée au néant, à la nuit noire dont il ne supportait pas la sensation. Les fenêtres de sa chambre ont toujours été sans rideau pour que la pulsation du mondene s’éloigne jamais totalement de lui.