Elle avance à grand pas, Evelyne Gallet, elle fonce même, laissant dans son sillage une armée
d’admirateurs séduits par sa verve, son charisme, sa présence volcanique et les textes au vitriol d'un
certain P.FONT !
C'est un sacrée bout de femme qui n'est pas du genre à couiner mollement « gna-gna-gna -
mon amour - pourquoi » et qui se plait à jouer avec le public qui en redemande. Cette chanteuse
rouquine, potelée assumée, a un petit truc en plus : une belle dose d’autodérision qui fait du bien.
Mais cantonner Evelyne à un rôle de fille mi-chanteuse mi-dockeur est une grave erreur. Elle sait
aussi se faire miel et douceur. Sa guitare et son verbe écrasent les sujets. Une avalanche de mots qui
cognent et caressent, bref, du talent et puis voilà !
Evelyne Gallet c'est comme une vieille copine qui débarque un soir avec sa bouteille de blanc
sous le bras pour vous remonter le moral, vous faire rire, et quand la bouteille est vide se confie un
peu et vous fait rougir les yeux...