Pour Barrie, sa cuisine – la peinture – est sans justification . Elle ne relève de rien d’autre que d’elle-même. Elle accueille le désarroi, le sans sens. Elle fait l’économie de la précision photographique. D’habitude, ça commence par l’observation, par un dessin en couleurs sur le motif. Dès le début, donc, l’imprécision est là. Ensuite, à l’atelier, s’accumulent les couches sur le papier ou sur le verre lorsqu’il s’agit de monotypes. L’imprévu s’invite, l’encre revient sur l’acrylique ; ça saigne de partout, le pastel sec se casse, tout est noyé dans un cocktail de liant et d’eau.